Baromètre IPSOS
Avec 67 % de salariés qui s'estiment satisfaits de leur bien-être au travail, 7 points de moins que son voisin allemand, la France se place en bas du classement, juste avant la Turquie, l'Italie et le Japon.
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Une pesanteur bien installée
Pourquoi ? D'abord, parce qu'à peine plus d'un Français sur deux considère que leur entreprise met en place des politiques actives en matière de bien-être au travail. Ensuite, parce qu'ils estiment principalement qu'ils manquent d'attention et de considération de la part de leur hiérarchie, mais aussi parce qu'ils sont peu confiants quant à leur avenir professionnel au sein de leur entreprise. S'ils sont, pour la plupart des items, alignés avec les autres salariés, ils ne sont par exemple que 55 % à considérer que leur hiérarchie se préoccupe de leurs compétences et de leur formation (contre une moyenne de 61 %, tous pays confondus).
Peu de confiance en leur propre avenir professionnel, peu de confiance dans l'avenir de leur pays. De manière prévisible, le contexte économique touche en majorité les salariés hexagonaux, qui sont une faible minorité (38 %) à avoir confiance dans l'avenir de la France, quand la moyenne des pays interrogés est majoritaire (54 %).
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Mais des raisons d'espérer
Pourtant, ces mêmes salariés, tous secteurs et tous niveaux confondus, sont globalement confiants quand il s'agit de l'avenir de leur entreprise. Leur principale préoccupation se fixe donc dans le niveau de leur salaire (47 %) et dans une moindre mesure le maintien de leur emploi (33 %), la majorité des Français (56 %) restant insatisfaite de son pouvoir d'achat. Ils attendent d'abord que leur employeur s'implique de façon prioritaire dans l'aide à la santé, l'aide aux transports et la restauration lors de la pause-déjeuner (respectivement 43 %, 40 % et 36 %).
Source : Baromètre Edenred-Ipsos 2016 sur le bien-être au travail des salariés dans le monde (14 400 salariés intérrogés dans 15 pays)
Panel en France : échantillon représentatif de 3 000 salariés (âgés de 18 ans et plus, hors professions libérales, agriculteurs, artisans, commerçants...)